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En attendant Petibou...
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12 novembre 2010

Une découverte interessante...

C'est par bouche à oreille que mes collègues et moi avons découvert cette maison d'édition au nom qui fait rêver... J'ai bien adhéré au principe de cette association et ma commande est prête à être envoyée.
Si çà vous dit d'aller y faire un petit tour, n'hésitez pas!! http://www.lirecestpartir.fr/


Lire c’est partir,
    une maison d'édition pas comme les autres...
Lire c’est partir, association loi 1901 à but non lucratif, créée en 1992. Elle a pour objectif de favoriser l’accès à la lecture pour tous, en commençant par les plus jeunes « parce que la littérature aide à vivre, dans un livre, il y a tout…».C’est en découvrant que les livres invendus étaient généralement envoyés au pilon, que Vincent Safrat décide de créer l’association : à l’origine, il s’agissait de convaincre les éditeurs de donner leurs invendus pour les distribuer ensuite gratuitement dans les quartiers défavorisés, là où eux n’iraient jamais mais où ces livres offerts trouveraient une seconde vie et feraient des heureux. Cependant, malgré l’enthousiasme et le succès rencontrés sur le terrain, la résistance de certaines maisons d’édition devenait un trop lourd handicap pour obtenir des livres.

Qu’à cela ne tienne ! Pourquoi ne pas les éditer soi-même à prix coûtant en se passant des intermédiaires, en toute indépendance donc, dans une perspective d’économie et de culture solidaires ?  Ainsi, l’idée, en 1998,  de faire de Lire c’est partir une maison d’édition associative, publiant des livres jeunesse vendus au prix unique de 0,75€ l’exemplaire, sans subvention et sans réaliser de bénéfice mais en couvrant toutes les charges (fabrication, droits d’auteur et d’illustration, personnel et frais généraux).
Les livres édités étaient, au départ, des classiques du XIXe siècle tombés dans le domaine public, auxquels s’ajoutaient quelques jeunes auteurs. Puis, au fil du temps et des rencontres,  des écrivains reconnus comme Agnès Rosenstiehl, Françoise Sagan, Jean-Marie.G. Le Clézio, Thérèse Roche, Alexandre Jardin, Philippe Barbeau ou Gudule, enthousiasmés par le projet, ont proposé des textes inédits ou ont confié leurs ouvrages épuisés.

La maison d’édition publie des albums en couleur aux couvertures souples pour les petits, des livres de poche pour les plus grands et depuis peu des CD audio. L’équilibre repose à la fois sur des tirages importants permettant de réduire le coût de l’impression par exemplaire (40 000 exemplaires pour les nouveautés) et un catalogue resserré de 120 titres, renouvelé d’une trentaine de nouveaux textes à chaque rentrée scolaire.

L’équipe assure elle-même la diffusion et la distribution des livres, principalement auprès des écoles, en relation avec les inspections académiques et un réseau d’associations de l’éducation populaire. 

Les enseignants trouvent là une ressource précieuse et économique leur permettant de faire lire tous leurs élèves sans solliciter les familles ou très peu ; des projets autour de la lecture peuvent également voir le jour là où ils étaient difficilement envisageables. Des mairies sont également intéressées. Lire c’est partir répond ainsi à une véritable demande qui ne cesse de grandir.

Alors, ne cherchez pas nos livres dans le commerce, ils n’y sont pas !
C'est l'amour du livre qui est le ciment de l'histoire de Vincent Safrat. Les livres qui l'ont fait rêver depuis l'âge de 20 ans. Les livres qu'il a écrits et imprimés. Puis les livres qu'il a édités à son compte et parfois dans de drôles de formats.
Même s'il reste marginal dans sa démarche, Vincent fréquente le milieu des « grands » éditeurs et imprimeurs.
Il constate alors que pour eux, vendre est la finalité, et que les livres invendus seront tous sacrifiés sur l'autel de l'économie et du profit : la sentence sera le pilon. Refusant cette économie du livre qui repose sur la destruction des invendus plutôt que sur le don, Vincent Safrat "éditeur social" part en croisade contre cette destruction. Il dresse alors un pont entre deux réalités économiques et sociales : celle du marché de l'édition et celle de la banlieue et ses difficultés à accéder à la culture et au rêve. Son histoire devient celle du "tout est possible" quand les causes sont justes, et les esprits candides. Il sauve des centaines puis des milliers de livres du pilon, avec la coopération active de quelques puis de nombreux éditeurs sensibles à sa démarche. Récupérer puis distribuer et maintenant éditer puis vendre à 0.75€, voilà le quotidien de Vincent Safrat. Imaginer des foyers remplis de livres, là où ils n'auraient jamais trouvé leur place, voilà le bonheur de Vincent Safrat.

                                                                                                                     vache

p.s: Mille excuses pour la présentation qui laisse un peu à désirer.
J'ai honteusement "copié/collé" le document pédagogique du site... et comme punition je n'arrive pas à en faire autre chose que çà!


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